Stephanie Dixon

Stephanie Dixon

Stephane Dixon of Victoria, B.C. on the podium with her silver medal in women's 400 metre freestyle at the swimming finals at the Paralympic Games in Beijing, Friday, Sept., 12, 2008. THE CANADIAN PRESS CPC/Mike Ridewood

En Bref:

Né: 10 fév., 1984
Ville d’origine: Bramptson, ON
Résidence: Whitehorse, YK
Entraîneurs: Ron Jacks, Peter Vizsolyi, Rob Wallenius, Bill O’Toole, Byron MacDonald

FAITS SAILLANTS:
  • 3 fois paralympian et 19 médaille paralympique
    • OR 2000 Jeux paralympiques Sydney, Australie S9 100-m libre
    • OR 2000 Jeux paralympiques Sydney, Australie S9 400-m libre
    • OR 2000 Jeux paralympiques Sydney, Australie S9 100-m dos
    • OR 2000 Jeux paralympiques Sydney, Australie S9 4×100-m libre
    • OR 2000 Jeux paralympiques Sydney, Australie S9 4×100-m QN
    • OR 2004 Jeux paralympiques Athènes, Grèce S9 100-m dos
    • OR 2008 Jeux paralympiques Beijing, Chine S9 100-m dos

Par Jim Morris

La carrière d’athlète de Stephanie Dixon l’a aidé à devenir la personne qu’elle est aujourd’hui.

Stephanie est l’une des nageuses paralympiques les plus décorées au Canada. Elle croit que les leçons qu’elle a apprises à l’entrainement et en compétition l’ont aidé à créer la base d’une carrière professionnelle fructueuse sa retraite sportive venue.

« Ce n’est pas les médailles et les meilleurs temps qui comptent, c’est à propos de la personne que vous devenez dans le processus, » déclare Dixon. « Vous n’apporterez pas vos médailles d’or et vos temps avec vous dans une entrevue d’emploi, ou dans une situation conflictuelle ou avec votre famille. Vous apportez les habiletés et les traits que vous avez appris. »

« L’une des choses que j’ai vraiment apprises en tant que nageuse a été de découvrir le genre de personne que je veux être. Je reconnais que d’aucune façon, je n’aurais pu faire ce que j’ai fait sans personne pour croire en moi et me soutenir. C’est maintenant le rôle que je veux jouer pour d’autres. »

Stephanie Dixon a participé à trois Jeux paralympiques, remportant 17 médailles, dont sept d’or. Elle détient le record du monde au 100 m dos de la catégorie S9. Pour elle, d’être intronisée au Cercle d’Excellence de Natation Canada est un retour aux sources.

« C’est un bel honneur, la natation a constitué une si grande partie de ma vie pendant plusieurs années, » déclare la native de Brampton en Ontario.

« C’est où j’ai grandi, où j’ai appris quel genre de personne je désirais être. J’ai appris ce qu’était la détermination, le travail et de se fixer des objectifs. Ça m’a vraiment formé en tant que personne. Lorsque je repense à la natation, c’était la famille. C’était la maison, loin de la maison. Ce sera comme revenir à la maison. »

À la naissance, il manquait à Stephanie sa jambe droite ainsi que sa hanche. Elle a commencé les cours de natation à l’âge de deux ans. À 13 ans, elle commençait la compétition contre des nageuses sans handicap. Dès l’âge de 14 ans, elle était membre de l’équipe nationale de nageurs avec un handicap.

En septembre 2003, elle s’est inscrite à l’université de Victoria afin de poursuivre sa carrière de nageuse. Elle a nagé avec les entraineurs Ron Jacks et Peter Vizsolyi au Pacific Coast Swimming et à l’université de Victoria, tout en faisant des études en psychologie.

Au cours de sa carrière, elle a participé aux Jeux paralympiques de Sydney, Athènes et Pékin. Aux Jeux parapanaméricains de 2007 à Rio de Janeiro, elle a remporté six médailles d’or et une d’argent.

L’un de ses souvenirs les plus chers est d’avoir remporté sa première médaille d’or au 400 m libre aux Jeux paralympiques de Sydney. Elle suivait une décevante médaille d’argent au 200 m QNI.

« J’ai dû surpasser plusieurs problèmes personnels pour y arriver. J’ai eu un début difficile aux Jeux, » dit-elle.

« J’ai réussi à le surmonter, car j’avais un immense soutien. Mes parents étaient là, mes entraineurs et mes coéquipiers aussi. Savoir qu’ils étaient tous derrière moi m’a permis de me remettre sur la bonne voie. »

Après s’être retirée du sport, Stephanie a déménagé à Whitehorse ou elle est entraineuse de natation et travaille aussi comme expert en fitness.

Elle a été chef de mission adjointe aux Jeux parapanaméricains de 2015.

« C’était incroyable, j’ai eu l’impression que la boucle se bouclait. J’ai pu offrir mon soutien et mes convictions à tous les athlètes, comme plusieurs l’avaient fait pour moi, » dit-elle.

Fière de sa réussite personnelle, Dixon se réjouit d’avoir joué un rôle dans l’évolution des sports paralympiques.

« Lorsque j’ai participé à mes premiers jeux, je ne peux pas dire que le Canadien moyen savait ce qu’était le sport paralympique. Maintenant, la plupart connaissent ces sports et leurs athlètes. »

« Les gens leur donnent la reconnaissance et la crédibilité qu’on ne voyait pas nécessairement lorsque j’ai participé à mes premiers jeux. Il y a bien plus de soutien financier et émotif également. Les gens sont plus investis dans les athlètes. »